10es Assises du Journalisme et de l’Information, collection Journalisme responsable, journalisme.com, mars 2017
Douze personnalités du journalisme et de l’information sont invitées à donner leur vision du futur, tel Jules Verne avec son phonotéléphote. « Depuis l’extinction des médias traditionnels et des éditeurs de presse, dans les années 2020-2030, le marché a migré vers les interfaces numériques collaboratives financées par les ONG et la société civile. Un bon plan pour le reporter débrouillard. Chacun peut y proposer à la vente ses productions éditoriales, mais aussi y dénicher les consœurs et confrères disposés à contribuer aux enquêtes, aux quatre coins du monde. […] Si la coopération internationale et l’appoint des robots-journalistes ont considérablement dopé la puissance de tir des reporters et autres chroniqueurs, l’environnement légal n’a jamais été aussi contraignant pour la presse. Tout a commencé à la fin des années 2010, avec l’essor des politiques liberticides promues à l’époque par les présidents Trump, Erdogan et Poutine […]. La police de la presse s’était mise à sévir brutalement. Dans l’indifférence générale. Pourquoi s’émouvoir de la répression d’un corps social désormais inutile ? », extrait de 2100 : un monde en liberté surveillée, contribution de Ricardo Gutierrez, secrétaire général de la FEJ (Fédération européenne des journalistes), maître de conférences à l’ULB, Bruxelles.
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