Né en Australie en 2012, à la suite de l’adoption d’une législation sur la cybercriminalité, le mouvement CryptoParty est en passe de devenir mondial. Présent, notamment en Asie, aux Etats-Unis, au Chili, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, il s’organise des réunions au cours desquelles des spécialistes de l’informatique apprennent aux non-initiés à protéger leurs données personnelles sur l’internet, notamment pour l’usage de leur boîte aux lettres électronique. Réservée aux gouvernements, aux armées et aux établissements financiers, la cryptographie consiste à coder les données pour les transmettre de manière sécurisée sur l’internet.
Elle est devenue accessible au grand public grâce à des logiciels libres de chiffrement comme GPG (GNU Privacy Guard) ou PGP (Pretty Good Privacy), ainsi qu’aux réseaux privés virtuels (VPN ou Virtual Private Networks) et au réseau décentralisé TOR (The Onion Router). Les CryptoParties répondent notamment à la demande de journalistes et de chercheurs qui veulent protéger leur indépendance, conséquence assurément du scandale des écoutes, après l’affaire Snowden.
Une CryptoParty s’est déroulée à Paris, le 3 septembre 2014. Vous pouvez télécharger Le Manuel de la cryptopartie.