Les résultats des diverses études sont sans appel :
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- À la télévision, le temps de parole des hommes est de 57 % à 80 % selon les chaînes. Le pourcentage de la parole des femmes est en baisse quelle que soit la chaîne, comparé à la même période en 2019, cette baisse étant plus fortement marquée sur les chaînes d’information en continu privées (- 3,9 %) et sur les chaînes thématiques privées (- 3,2 %), selon l’INA.
- À la radio, sur les stations généralistes, le temps de parole est resté inchangé entre 2019 et 2020 sur la période considérée : très faible, soit 35,3 % sur les stations publiques et 29,3 % sur les stations privées, selon l’INA.
- Si les femmes sont moins représentées que les hommes en général (41 % contre 59 %), le visionnage de 89 heures de programmes (informations et émissions liées à la Covid-19) démontre également leur sous-représentation en tant que représentantes de l’État (14 %), représentantes professionnelles (19 %), expertes (20 %), personnalités politiques (24 %) et autres personnalités (28 %), selon le CSA.
- Sur 400 heures d’informations télévisées (TF1, France 2, France 3, BFM TV et CNews), l’analyse des bandeaux affichant l’identité des personnes à l’écran révèle notamment que 43 % des femmes apparaissent dépourvues d’autorité (liée au pouvoir, au savoir ou à la notoriété) contre seulement 20 % des hommes, selon l’INA.
- Concernant la presse quotidienne nationale (Le Figaro, Le Monde, La Croix, Libération, L’Humanité, Les Echos, Le Parisien/Aujourd’hui en France), 83,4 % des personnes apparaissant à la Une sont des hommes et 74,4 % des tribunes sont signées par des hommes. En outre, 77,2 % des éditorialistes sont des hommes, selon le service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes au ministère des solidarités et de la santé.